Mise à jour du 24/07/2020.

reculs à confirmer grâce à la mobilisation sociale

PUBLIÉ LE 17 JUIL 2020 TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.Conformément à ses engagements, le Premier ministre a reçu ce jour les organisations syndicales et patronales pour une « Conférence du dialogue social », confirmant ainsi les propos de son discours de politique généralequi placent le dialogue et la démocratie sociale aux cœurs des enjeux sociaux, économiques et environnementaux de la période.

Sur la forme, la CGT note un changement de méthode et une meilleure considération des organisations syndicales comme actrices incontournables sur les sujets du travail, de l’emploi des jeunes, de la lutte contre le chômage et de la relance de l’économie.

Sur la méthode de travail présentée, la CGT prend acte avec satisfaction des engagements du Premier ministre concernant les projets de réformes de l’Assurance Chômage et des retraites. Au-delà d’un « simple » report de calendrier, c’est le contenu même de ces réformes qui sera ouvert à discussions/négociations.

Assurément, les mobilisations sociales de 2019 et 2020 ont lourdement influencé ce choix politique qui n’est en rien du seul fait de la crise sanitaire. C’est bien la démonstration que seul le dialogue social conjugué à un rapport de force permet des avancées pour le monde du travail.

La construction inédite de réunions de « suivi et d’évaluation » au plan national et en territoire est aussi à saluer. Les organisations syndicales territoriales auront en ce sens un rôle prépondérant.

La CGT s’inscrira dans l’ensemble des rendez-vous nationaux comme en territoire et organisera, autant que de besoin, les mobilisations sociales les plus larges afin de réellement peser sur chacun des dossiers.

Mais ces premières avancées ne peuvent cacher l’obstination gouvernementale et patronale qui considère le salaire comme l’ennemi de l’emploi.

Le Premier ministre refuse toute augmentation du smic et des minima sociaux !

Avec en plus un patronat bien plus prompt à recevoir des aides et des exonérations sans contreparties, à verser des dividendes auxactionnaires qu’à augmenter les salaires, le retour à la croissance via la consommation des ménages est impossible.

Plus que jamais, la mobilisation sociale doit se faire entendre pour une politique publique d’investissement, pour l’emploi, pour les salaires et la diminution du temps de travail, pour notre système de protection social et nos retraites… C’est tout le sens de l’appel à la mobilisation et à la grève du 17 septembre prochain !

Mises à jour du 15/06/2020

Le Conseil d’État rétablit le droit de manifester sans autorisation

PUBLIÉ LE 6 JUIL 2020 TEMPS DE LECTURE : 2 MIN.Le juge des référés du Conseil d’Étata rétabli lundi 6 juillet le droit de manifester sans autorisation, dans la limite de 5000 personnes. Notre organisation, au côté de plusieurs syndicats et associations, avait déposé une requête devant le conseil d’État contre le décret du 14 juin qui instauraitun régime d’autorisation de manifester. Le Conseil d’État leur a donné raison.

Saisi par plusieurs syndicats, dont notre organisation, le Conseil d’État a suspendu le décret du 14 juin qui obligeait à obtenirune autorisation avant d’organiser une manifestation sur la voie publique. Dans son ordonnance, le juge des référés remarque qu’« en temps normal », les manifestations sont soumises à une « obligation de déclaration » auprès de la Préfecture. « Le préfet peut alors interdire les rassemblements qui risquent de troubler l’ordre public, par exemple s’il estime que les précautions sanitaires prévues sont insuffisantes ». Le décret du 14 juin, « conduit à inverser cette logique ».

Ce régime d’autorisation a été jugé « excessif » par le juge des référés : « il existe un doute sérieux sur le fait que cette nouvelle procédure ne porte pas une atteinte disproportionnée à la liberté de manifester ». Il suspend ainsi ces dispositions, rétablissant le droit de manifester sans autorisation. Le 13 juin, le Conseil d’État avait déjà tranché en faveur des syndicats, en suspendant l’interdiction générale et absolue de manifester, qui découlait du décret du 31 mai.

Toutefois, au regard des risques sanitaires, il estime que l’interdiction des rassemblements de plus de 5000 personnes demeure justifier.

Le Conseil d’État interdit une nouvelle fois au gouvernement de fouler aux pieds la liberté de manifester

PUBLIÉ LE 6 JUIL 2020 TEMPS DE LECTURE : 1 MIN.Saisi par le Saf, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, le SM, l’Unef, le Dal et Attac, le Conseil d’État vient de suspendre pour la deuxième fois les dispositions du décret du 31 mai 2020 qui, selon une nouvelle rédaction du gouvernement, soumettait la liberté de manifestation à un régime d’autorisation.

Nos organisations se félicitent de cette décision, l’épidémie de Covid-19 ne peut justifier une telle atteinte à la liberté de manifester, composante essentielle de la démocratie.
La liberté de manifester est donc, désormais, entièrement et pleinement rétablie, seule une déclaration suffit !
En revanche, nous déplorons que le Conseil d’État n’ait pas censuré l’interdiction de principe de tout rassemblement de plus de 5000 personnes qui limite de fait drastiquement la liberté de manifester et ouvre la voie à une part importante d’arbitraire dans la décision de l’administration.
Nous resterons vigilants pour assurer le respect de la liberté de manifester et nous nous opposerons à toute nouvelle règlementation, en application de la loi organisant la « sortie » de l’état d’urgence sanitaire, qui porterait atteinte à nos libertés fondamentales.

Montreuil, le 6 juillet 2020

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Mises à jour du 15/04/2020.communiqué_cntpep_cgt_décret_gouvernementalTélécharger2020 04 16__se_tenir_prèts1Télécharger2020-04-16-communique-unitaire-sorties_de_route_gouvernementalesTélécharger

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Cergy, le 30 mars 2020
Monsieur le Président,

« Je vous fais une lettre/ Que vous lirez peut-être/ Si vous avez le temps ».
À vous qui êtes féru de littérature, cette entrée en matière évoque sans doute quelque chose. C’est le début de la chanson de Boris Vian Le déserteur, écrite en 1954, entre la guerre d’Indochine et celle d’Algérie.
Aujourd’hui, quoique vous le proclamiez, nous ne sommes pas en guerre, l’ennemi ici n’est pas humain, pas notre semblable, il n’a ni pensée ni volonté de nuire, ignore les frontières et les différences sociales, se reproduit à l’aveugle en sautant d’un individu à un autre.
Les armes, puisque vous tenez à ce lexique guerrier, ce sont les lits d’hôpital, les respirateurs, les masques et les tests, c’est le nombre de médecins, de scientifiques, de soignants.
Or, depuis que vous dirigez la France, vous êtes resté sourd aux cris d’alarme du monde de la santé et ce qu’on pouvait lire sur la banderole d’une manif en novembre dernier
« L’état compte ses sous, on comptera les morts »
résonne tragiquement aujourd’hui.
Mais vous avez préféré écouter ceux qui prônent le désengagement de l’Etat, préconisant l’optimisation des ressources, la régulation des flux, tout ce jargon technocratique dépourvu de chair qui noie le poisson de la réalité.
Mais regardez, ce sont les services publics qui, en ce moment, assurent majoritairement le fonctionnement du pays : les hôpitaux, l’Education nationale et ses milliers de professeurs, d’instituteurs si mal payés, EDF, la Poste, le métro et la SNCF.
Et ceux dont, naguère, vous avez dit qu’ils n’étaient rien, sont maintenant tout, eux qui continuent de vider les poubelles, de taper les produits aux caisses, de livrer des pizzas, de garantir cette vie aussi indispensable que l’intellectuelle, la vie matérielle.
Choix étrange que le mot « résilience », signifiant reconstruction après un traumatisme. Nous n’en sommes pas là.
Prenez garde, Monsieur le Président, aux effets de ce temps de confinement, de bouleversement du cours des choses.
C’est un temps propice aux remises en cause.
Un temps pour désirer un nouveau monde.
Pas le vôtre !
Pas celui où les décideurs et financiers reprennent déjà sans pudeur l’antienne du« travailler plus », jusqu’à 60 heures par semaine.
Nous sommes nombreux à ne plus vouloir d’un monde dont l’épidémie révèle les inégalités criantes.
Nombreux à vouloir au contraire un monde où les besoins essentiels, se nourrir sainement, se soigner, se loger, s’éduquer, se cultiver, soient garantis à tous, un monde dont les solidarités actuelles montrent, justement, la possibilité.
Sachez, Monsieur le Président, que nous ne laisserons plus nous voler notre vie, nous n’avons qu’elle, et « rien ne vaut la vie » – chanson, encore, d’Alain Souchon.
Ni bâillonner durablement nos libertés démocratiques, aujourd’hui restreintes, liberté qui permet à ma lettre – contrairement à celle de Boris Vian, interdite de radio – d’être lue ce matin sur les ondes d’une radio nationale.
Annie Ernaux.

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Mise à jour du 24/04/2021.

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Mise à jour du 24/04/2021.

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Defendons la culture et les emplois.

Mise à jour du 14/03/2021.

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Mise à jour du 02/03/2021

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2021 02 12 courrier la poste La HayeTélécharger2021 02 16 tract UD CGT Manche 8 mars 2021TéléchargerCourrier ARS Presse 2021 02Télécharger

26 février 2021
 Labourer le terrain avec des gestes qui rassemblent La violence de la crise sanitaire révèle les limites de décennies de politiques d’austérité au service de la finance.Les conséquences économiques qu’elles provoquent précipitent des millions de citoyens dans l’incertitude et la précarité. Elles fragilisent les services publics et sapent notre potentiel industriel.

La prise de conscience de cette réalité a grandi. Au printemps dernier, à la sortie du premier confinement, une majorité de Français appelait à redéfinir les priorités.

Un an plus tard, l’aspiration est intacte. De toute évidence partagée par un plus grand nombre encore.Changer les priorités politiques, économiques et sociales : la belle idée ! Comment y parvenir ?Une question qui mérite bien un grand débat tant, pour la pluspart des travailleurs, les moyens d’y arriver paraissent inatteignables.
Il Faut dire qu’ils sont tous là, ceux qui veillent aux intérêts des profiteurs, confisquant les médias pour rallumer les peurs, pour alimenter les divisions, ringardisant toute résistance, toute parole dissonante à leur discours. Ils ne distillent qu’un seul message : il n’y pas d’autre solution.

La meilleure réponse, c’est de continuer à labourer le terrain. À faire les gestes qui rassemblent pour construire des propositions alternatives.La meilleure réponse, celle qui peut donner vie à l’espoir, c’est de donner plus d’élan à ce que nous avons engagé pour « le jour d’après »… C’est de porter plus haut, plus fort, dans nos entreprises et sur les territoires les projets industriels des filières professionnelles. C’est votre engagement pour aller à la rencontre des salariés des TPE, c’est la multitude de luttes pour l’emploi, les salaires qui éclatent partout en France…

La meilleure réponse, c’est l’engagement des militants et des adhérents de la CGT à ne pas renoncer.

La CGT avance ses propositions pour la reconquête industrielle

PUBLIÉ LE 25 FÉV 2021 TEMPS DE LECTURE : 4 MIN.Lors d’une conférence de presse, mercredi 24 février, Philippe Martinez, accompagné de secrétaires généraux de fédérations, ont portée les propositions de la CGT pour une autre politique industrielle dans notre pays.

La réindustrialisation du pays est une urgence

En cinquante ans, l’industrie a perdu plus de la moitié de ses effectifs, soit plus de 2 millions d’emplois. Cette décroissance des effectifs a touché en premier lieu les ouvriers. « En 2001, le PDG d’Alcatel déclarait que son groupe devait devenir une entreprise sans usine. Une vision partagée par les gouvernements successifs qui ont laissé faire et financé les restructurations et délocalisation », a déclaré Philippe Martinez.

La production de voiture en France a été divisée par deux en quinze ans. Désormais, les licenciements et les délocalisation touchent aussi le secteur de la recherche et développement (R & D). Ces derniers mois, des plans de licenciement et des délocalisations des services R & D de Sanofi, Renault et Alcatel ont été annoncées.

Cette situation place la France en situation de dépendance, notamment à l’égard de la Chine, comme le montre la pénurie de cartes à puce qui menace de mettre à l’arrêt toute la filière automobile en Europe.

Le Peugeot 3008 peine ainsi à sortir des usines de Sochaux. Ces derniers mois, les pénuries de médicament et de vaccins se sont multipliées. « En France, il existe des acteurs majeurs de l’industrie, pour impulser la réindustrialisation, mais il faut un état stratège qui détermine des objectif précis en matières économique et sociale, pour répondre aux besoins de la population. Il faut rompre avec la logique financière car encore aujourd’hui, le quoiqu’il coûte répond avant tout aux intérêts des actionnaires plutôt qu’à ceux du monde du travail et de la population.

Ainsi des dividendes ont encore été versés aux actionnaires en 2020 et les aides publiques versées pour traverser la crise sanitaire servent avant tout à financer des plans de restructuration », a rappelé Philippe Martinez.

Preuve avec Sanofi qui, après avoir annoncé la suppression de 1 500 emplois en Europe, propose un dividende en hausse, porté à 3,20 euros par action détenue (contre 3,15 euros pour l’exercice précédent). Ce qui représente un versement de plus de 4 milliards d’euros à ses actionnaires…

Le travail collectif des fédérations de l’industrie a permis de formuler des propositions concrètes, portées à plusieurs niveaux.

Notre organisation avance plusieurs propositions pour sortir de cette impasse à court termes :

  • l’annulation de tous les plans de restructuration et PSE en cours ou à venir,
  • la formation des travailleurs dans les secteurs menacés,
  • la conditionnalité des aides publiques (nationales ou territoriales) afin qu’elles soient fléchés vers le développement de nouvelles filières,
  • les relocalisations d’activités,
  • le maintien et la création d’emploi.

À plus long terme, la CGT propose de :

  • créer de nouvelles filières industrielles (sur l’imagerie médicale par exemple),
  • responsabiliser les donneurs d’ordres vis-à-vis des sous-traitants afin de mutualiser les investissements sur l’ensemble des valeurs,
  • favoriser les circuits courts avec un équilibre dans la répartition des charges de travail.

Cela pérenniserait le site SAM dans l’Aveyron alors que Renault préfère engager une fonderie en Turquie qui tourne déjà à 140 %. Il convient par ailleurs de créer un protectionnisme social et environnemental en imposant, par exemple, d’intégrer ces clauses dans les appels d’offres des marchés publics qui représentent 40 % des investissements dans notre pays. Une telle mesure pourrait d’ailleurs être élargie à l’échelle européenne.

L’enjeu est de favoriser l’indépendance nationale et une maitrise publique des moyens de production, en particulier pour l’industrie du médicament ou pour les télécommunications.

La crise sanitaire a révélé l’échec de la stratégie industrielle française tournée vers la seule rentabilité.

Mais le gouvernement Macron-Castex, malgré les beaux discours, ne change pas de cap. Il continue de laisser les multinationales dicter leur loi à l’image de Sanofi.

« Il n’est pas trop tard pour corriger cette stratégie suicidaire car la France a des atouts. Il existe des acteurs majeurs de l’industrie, des donneurs d’ordre, en France pour impulser une réindustrialisation dans de nombreux secteurs et le développement de nouvelles filières. Il faut également pour cela, un État stratège qui détermine des objectifs précis en matière économique et sociale et pour répondre aux besoins de la population. » a rappelé Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT lors d’une conférence de presse devant Bercy le 24 février.

Ces propositions seront portées au fil des mois, dans les territoires, à l’image de ce qui a été fait dimanche 21 février à Decazeville où 3 000 personnes se sont rassemblées pour exiger la pérennité de la fonderie SAM, de l’ensemble des emplois, mettant en évidence le rôle essentiel de l’industrie dans les territoires.

Mise à jour du 13/02/2021

Le par syndicatcgtcmndans Non classéLaisser un commentaireModifier11_02_2021_communique_fnme_2604Téléchargercp-casino-continue-a-abuser-du-recours-au-temps-partielTéléchargerprojet-hercule-lavenir-du-secteur-energieTéléchargerud-cgt-93-communique-refere-repos-dominical-2021Téléchargerun-scandale-pdfTélécharger

Mise à jour du 10/02/2021

Le par syndicatcgtcmndans Non classéLaisser un commentaireModifiercp_cgt_spect_09022021_defaites-de-la-musique-et-de-la-diversite-culturelle-Téléchargercomite-de-suivi-du-protocole-lpr-ferc-supTéléchargerun-scandale-2-tractTélécharger2021-02-08-communique-de-presse-tais-presseTélécharger

Mise à jour du 05/02/2021.

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Rassemblement inter-pro du 04/02/2021.

MISE Á JOUR DU 30/01/2021

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Mobilisation du 04 février 2021.comm_ucr_4-fevrierTéléchargercommunique-commun-departemental-4-fevrier-2021Télécharger

Manif «Stop-loi-de-Sécurité-Globale»

Manif 30-01-2021 plus de 400 à CHERBOURG EN COTENTIN .

Mise à jour 20/01/2021

Le par syndicatcgtcmndans Non classéLaisser un commentaireModifier20210118-evolution-de-la-greve-en-inde-v2Téléchargercsi-ameriques_declaration-sur-cuba-20210118Télécharger20210120_declaration_srTélécharger

Non au démantèlement d’EDF

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Communiqué de République et Socialisme
Non au démantèlement d’EDF
A la demande du ministère de l’économie, la direction d’EDF tente depuis de nombreux mois de faire adopter par la Commission européenne un plan de restructuration dans le but d’obtenir les fonds nécessaires à son développement et à l’arrêt programmé d’une partie de ses centrales nucléaires. Ce projet baptisé Hercule vise à séparer EDF en trois entités : une société gérant le nucléaire qui resterait publique, une autre gérant les activités concurrentielles comme les énergies renouvelables et la distribution d’électricité dont un tiers du capital serait mis en bourse, enfin une troisième, filiale de la première, qui gérerait le parc hydroélectrique. Si ce projet voyait le jour, ce serait la fin d’une entreprise publique intégrée allant de la production d’électricité à sa distribution, avec d’un côté une partie rentable offerte aux actifs privés et de l’autre une partie certes 100% nationalisée mais coûteuse en raison de l’entretien et du démantèlement programmé des centrales nucléaires. Ce serait aussi l’occasion d’une nouvelle augmentation du prix du kWh pour les consommateurs particuliers et entreprises. En outre, pour monnayer son accord, la Commission européenne tente d’obtenir du gouvernement la mise en concurrence (autrement dit la privatisation) d’une partie des barrages hydroélectriques (environ 200 sur 450).
Pour République et Socialisme ce plan est inacceptable. Pour des motifs purement financiers, il pourrait mettre en péril l’approvisionnement de la France et sa souveraineté énergétique alors que la diversité des sources de production d’énergie (nucléaire, hydroélectrique, renouvelables) permet de jouer sur la complémentarité (en fonction de la météo par exemple) d’autant que le réseau d’EDF est déjà sous tension. On l’a vu récemment avec la demande d’EDF à ses clients de limiter leur consommation – en plein hiver -afin d’éviter des coupures. C’est aussi cette diversité qui permet à la France de disposer d’une électricité moins chère que dans les pays voisins. Enfin, nul doute que ce plan aurait des conséquences aussi bien sur le statut des agents d’EDF indissociable de leur mission de service public que sur l’emploi.
75 ans après la nationalisation de l’énergie adoptée massivement par le Parlement dans le prolongement du projet du Conseil National de la Résistance, ce plan constitue un véritable retour en arrière, du temps des multiples sociétés se faisant concurrence. Or, n’en déplaise à la commission européenne, le dogme de la « concurrence libre et non faussée » est un frein à l’innovation et à l’investissement nécessaire à la transition énergétique que seul l’Etat est en mesure d’apporter.
Au nom de la crise sanitaire, le gouvernement est capable de multiplier les aides aux entreprises y compris à celles qui en ont le moins besoin. Pourquoi ne pourrait-il pas apporter à EDF les fonds nécessaires à son désendettement et aux investissements indispensables afin d’assurer un approvisionnement vital pour notre économie en maintenant une entreprise 100 % publique dans sa totalité et en recréant un grand service public de l’énergie ?
République et Socialisme est signataire de l’appel lancé par la Convergence de Défense des Services Publics, Droit à l’énergie SOS-FUTUR et l’Indecosa CGT contre le projet de démantèlement d’EDF.
Paris, le 18 janvier 2021 Rechercher :

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